Une œuvre de Catherine Viollet exposée à l’hôpital de jour 91G07 :
Après avoir remué nos méninges autour d’exercices de remédiation cognitive pour travailler notamment la recherche visuelle, la perception des formes et leurs transformations, nous nous sommes naturellement dirigé vers le travail de Catherine Viollet, artiste peintre, pour mettre nos apprentissages en application dans notre atelier « L’art et la matière ».
À travers la vidéo documentaire disponible sur la page d’accueil de son site internet www.catherineviollet.fr, nous avons écouté et vu l’artiste parler de son travail et de ses différentes sources d’inspirations.
Nous avons pu aussi profiter sur place de l’une de ses œuvres prêtée par un collectionneur.
Qu’est-ce que cette forme ? Ces mouvements ? Ces tâches colorées ?
« -C’est un lapin !
-Mais non ! C’est une femme enceinte ! Ça se voit ! »
Nos perceptions jouent et s’entrechoquent dans le groupe. On débat. Avant de nous en dire plus, le psychologue s’approche de l’œuvre et nous montre la photo d’un autre tableau et là… exclamations et surprise ! Il s’agit de ‘Sainte Casilda de Tolède’ par Francisco de Zurbarán (1598-1664), peintre du siècle d’or espagnol.
Par quel cheminement peut-on passer d’une forme à une autre ? La modeler ou la remodeler ? Interrogations. Nous nous mettons alors le défi de transformer une forme identifiée spontanément sur une image – des silhouettes – en une forme peu ou prou identifiable, traversée de mouvements linéaires, gras, via le pastel. Puis, en sélectionnant une teinte apparaissant plusieurs fois sur la photographie de départ, on rehausse une couleur à l’aquarelle.
Que percevez-vous de nos ouvrages ? Faîtes-nous part de vos commentaires. Percerez-vous le secret de la forme de départ, dont seul l’artiste a la clé ?