Vernissage


« Le Repas Magique De Séraphine » par Franck Claudon

Le mardi 10 septembre à 15h30 à La cité culturelle.


Après une année pailletée, Franck Claudon repose ses valises à La cité culturelle pour développer une collection autour d’une ligne de vêtements. Découvrez son atelier à partir du 26 septembre, contribuez à l’appel aux dons de tissus et venez contribuer au travail sur les différentes pièces au cours de l’atelier…



C’est dans un bel esprit de réunion et de fraternité que je souhaite mettre en place mon projet de
résidence, pour fédérer autour d’une œuvre collective la réalisation de « La nappe magique de
Séraphine ».
Cette réalisation s’inscrit dans le cadre des Café paillettes que la Cité Culturelle a souhaité mettre en
place, au cours desquels j’anime des ateliers liés à ma pratique artistique, la sculpture textile et la
broderie.
Lors de ces ateliers, les patients en psychiatrie, les soignants, l’équipe de la Cité, mais également les
élèves du lycée tout proche Geoffroy Saint Hilaire à Étampes mettent leur énergie à concevoir les
divers éléments qui constitueront l’œuvre finale, une nappe de 3 m x 2,50 qui pourra être soit
exposée sur une table, soit fixée au mur comme une tapisserie.
Elle sera dans l’esprit des tables que créée l’artiste Daniel Spoerri, et scintillera de mille feux par
l’éclat des tissus et des paillettes qui y seront cousus à plat, mais aussi en relief par l’ajout d’éléments
plastiques recouverts de tissu, bordés et fixés sur la nappe elle-même.
L’idée est que cet objet perde sa fonction usuelle et devienne une œuvre d’art, en perdant sa
fonctionnalité, elle devient un lieu imaginaire, ou autour d’elle, on peut se réunir pour l’admirer mais
aussi y projeter des histoires, des réflexions, des discutions comme nous pouvons le faire au cours
des repas, des rencontres autour d’un café pour se rencontrer.
Le tour de l’œuvre sera bordé par les empreintes des mains de certains participants, qui pourront
êtres à plat dans des tissus différents ou en relief brodés, accompagnés du prénom à laquelle
l’empreinte appartient pour souligner la présence des personnes qui auront travaillé sur la nappe.
Cette dernière étape marquera mon idée première de fédérer le plus de personnes possibles autour
de cette œuvre, au-delà des différences de tous ordres et de la maladie, pour montrer que chacun est
capable de créativité même si elle n’est que minime, mais elle aura eu au moins le mérite d’avoir été
là, grâce à nos rencontres à la Cité Culturelle.


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