« Autour des cantates de Johann-Sebastian BACH »
Arias pour ténor, flûte et basse continue par l’Ensemble 1723
avec Benjamin Who, ténor ; Benoît Bayle, flûte traversière baroque ; Noémie Lenhof, violoncelle baroque ; Elisabeth Joyé, clavecin ou orgue positif
Mercredi 26 avril 2023, chapelle de l’EPS Barthélemy Durand, Étampes, de 15 h à 16h
Le 22 avril 1723, Johann Sebastian Bach est choisi sans enthousiasme pour succéder à Johann Kuhnau au poste de Cantor de l’église luthérienne Saint-Thomas de Leipzig. Après avoir tenté de recruter d’autres compositeurs plus célèbres, le conseil se résout à choisir Bach. « Pour des raisons importantes, la situation est délicate et puisque l’on ne peut avoir les meilleurs, il faut donc prendre les médiocres », écrit le docteur Platz, membre du conseil… Bach occupera ce poste jusqu’à sa mort, en 1750, écrivant plus de deux-cents cantates et parmi ses plus belles œuvres : la Klavier-Übung, le deuxième livre du Clavier bien tempéré, l’Offrande Musicale, l’Art de la Fugue, un colossal corpus pour orgue, quatre Passions, un Magnificat, trois oratorios, ainsi que la Grande Messe en si mineur. C’est donc en hommage au génial Cantor de Leipzig que se rassemblent les musiciens de l’ensemble 1723, pour donner au public les airs de cantates de Bach composés pour ténor, flûte et continuo.
Programme
Cantate BWV 96, Aria, « Ach ziehe die Seele mit Seilen der Liebe », pour ténor, flûte et basse continue.
Cantate BWV 107,Aria, « Drum ich mich ihm ergebe », pour ténor, flûte et basse continue.
Oratorio de Noël, BWV 248-II, « Frohe Hirten », pour ténor, flûte et basse continue.
Sonate en trio pour orgue BWV 528, Andante (arrangement pour flûte et orgue).
Cantate BWV 55, Récitatif, « Ich habe wider Gott gehandelt« , pour ténor et basse continue.
Cantate BWV 55, Aria, « Erbarme dich! Laß die Tränen dich erweichen« , pour ténor, flûte et basse continue.
Cantate BWV 78, Récitatif, « Ach! ich bin ein Kind der Sünden« , pour ténor et basse continue.
Cantate BWV 78, Aria, « Das Blut, so meine Schuld durchstreicht« , pour ténor, flûte et basse continue.
Cantate BWV 114, Aria, « Wo wird diesem Jammertale« , pour ténor, flûte et basse continue.
Sonate en trio pour orgue BWV 525, Allegro moderato, arrangement pour flûte et orgue.
Cantate BWV 113, Aria, « Jesus nimmt die Sünder an« , pour ténor, flûte et basse continue. Cantate BWV 130, Aria, « Laß, o Fürst der Cherubinen« , pour ténor, flûte et basse continue.
Les musiciens
Benjamin Woh, ténor
Musicien depuis son plus jeune âge, Benjamin Woh, ténor et chef de Chœur a suivi des études musicales et instrumentales comme harpiste au Conservatoire à rayonnement départemental d’Evry avant d’intégrer les formations vocales les plus prestigieuses de Paris. Il étudie la direction de chœur en cycle spécialisé ainsi que l’écriture et le contrepoint. Il est titulaire d’une licence de musicologie de l’Université Paris-Sorbonne. Dans le domaine vocal, il est admis successivement au Conservatoire à rayonnement régional de Paris, dans le Jeune Chœur de Paris, à la Maîtrise de Notre-Dame de Paris puis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.
Épris d’éclectisme, il se produit régulièrement avec des chœurs pour des concerts autour de Bach, Rossini, Donizetti, Cimarosa, Meyerbeer, Gounod, Saint-Saëns, Poulenc, Roparz, tant comme soliste ou chef de chœur. On a pu l’entendre dans les rôles de l’Évangéliste de la Saint Jean de Bach, Orphée de Gluck, ainsi que dans plusieurs productions françaises, le Comte de Libenskof dans le Voyage à Reims et le Comte Almaviva dans le Barbier de Séville de Rossini, Louis XIV dans la Carmélite de Hahn et en soliste de la Messa di Gloria de Puccini avec l’OCUP, la Messe en Si de Bach avec “les Folies du temps”. Il participe régulièrement aux projets de l’Opéra de Massy tels que le Bus Opéra, le projet Féminin-Masculin et les Saisons de Haydn sous la direction de Dominique SPAGNOLO.
Elisabeth Joyé, clavecin ou orgue positif (selon possibilité)
Elisabeth Joyé est une figure de l’école française de clavecin. La presse retient d’elle des interprétations d’une grande délicatesse, un art du toucher inégalé, enfin une recherche constante de couleurs et d’expressivité.
Cette science du clavier, elle l’a apprise auprès des grands noms du clavecin : Gustav Leonhardt au Conservatoire Sweelinck d’Amsterdam, Bob van Asperen au Conservatoire Royal de la Haye, Jos van Immerseel au Conservatoire Royal d’Anvers où elle est lauréate d’un 1er prix avec grande distinction.
Après avoir joué pendant de nombreuses années au sein de différents orchestres, Elisabeth Joyé se consacre aujourd’hui essentiellement à la musique de chambre et au récital au clavecin et à l’orgue. Elle a beaucoup enregistré avec orchestre, en particulier avec la Simphonie du Marais (dir. Hugo Reyne), en musique de chambre (Couperin, Bach, Blow, Purcell) et en solo (Bach, Duphly, Fischer).
Également pédagogue recherchée, elle a toujours eu à cœur d ouvrir aux autres sa recherche de « l’Art de toucher le Clavecin», quête en partage «pour arriver à un jeu chantant et expressif» comme l’écrivait Bach dans sa préface aux inventions.
Elle enseigne le clavecin et la basse continue au Conservatoire Erik Satie à Paris, à l École Supérieure de Musique de Lisbonne ainsi que dans des master-classes en Europe, en Amérique et au Japon.
Amandine Menuge, violoncelle
D’abord au Conservatoire Royal de Buxelles dans la classe de Hervé Douchy puis au Conservatoire Royal de La Haye dans celle de Lucia Swarts, Amandine a complété son cursus d’étude musicale dans la classe de David Simpson au CRR de Paris en parallèle de son master en musique et recherche à l’Université de Poitiers. Elle s’est déjà produite dans de très nombreux concerts en France, en Belgique, aux Pays-Bas, en Suisse, en Irlande, en Angleterre, en Roumanie, en Allemagne, en Espagne, et a participé à des projets sous la direction entre autre de Mira Glodeanu, Frédéric Haas, Jaap Schröder, Bruno Cocset, Kenneth Montgomery, Hervé Niquet, Alexis Kossenko, Raphaël Pichon…
En mai 2017 elle participait à une tournée de concerts aux Pays-Bas avec l’Orchestra of the Eighteenth Century et en 2018 participait à l’enregistrement des concertos de Haydn, à l’Abbaye aux dames avec le soliste Raphaël Pidoux. Elle est la fondatrice de l’ensemble de musique baroque Propitia Sydera.
Benoît Bayle, flûte
Après des études de flûte moderne, Benoît Bayle étudie la flûte traversière baroque dans les années 1980 auprès du flutiste anglais Steven Preston. Il joue à cette époque avec le claveciniste Pascal Dubreuil. Médecin, il n’a jamais cessé de pratiquer son instrument avec passion. Depuis plusieurs années, il joue avec des musiciens professionnels et se produit régulièrement autour de programmes de musique baroque (Cantates BWV 82a et 209 ; Les quatuors parisiens de GF Telemann ; les sonates en trio pour orgue de JS Bach, etc.) ou classique (les quatuors avec flûte de WA Mozart) sur instrument d’époque.